Welcome to Chippendales sur Disney+

Des secrétaires ivres et hurlantes, des gros bras en string et des montagnes de cocaïne peuplent « Welcome to Chippendales », une série dramatique sur Disney sur l’ascension du « plus grand empire de l’effeuillage » et la rivalité mortelle qui l’a fait disparaître. Le Hollywood des années 1980 prend vie dans cette série de huit épisodes, où les rêves de richesse et de succès d’un immigrant conduisent à l’une des histoires de crime les plus étranges de l’époque.

Créée par Robert Siegel et inspirée du livre « Deadly Dance : The Chippendales Murders », cette série est un regard à multiples facettes et très divertissant sur l’histoire improbable du fondateur de Chippendales – et la tragédie de son succès. Somen « Steve » Banerjee (Kumail Nanjiani) était un immigrant indien doté d’idées commerciales brillantes mais d’aucune compétence sociale. Il s’est pourtant créé un réseau avec tout le gratin de L.A. pour construire son rêve.

Parmi les personnages colorés de la vie réelle, on trouve l’autopromoteur Paul Snider (joué par le caméléon Dan Stevens), qui est devenu tristement célèbre pour avoir tué sa femme, la playmate Dorothy Stratten (Nicola Peltz), avant de retourner l’arme contre lui. Ici, il est l’un des premiers partenaires des Chippendales, aidant Banerjee à trouver des gadgets pour faire décoller son club.

La participation de Snider à l’entreprise est l’un des nombreux éléments surprenants qui établissent les contributions du club de Banerjee. Selon « Welcome to Chippendales », la franchise de danse exotique est également responsable de l’apparition des pantalons de stripteaseur en velcro déchirable et du concept d’un club de strip-tease exclusivement masculin pour les femmes, inspiré par une go-go danseuse que Banerjee a repérée dans un club gay auquel il s’est rendu à contrecœur avec Snider et Stratten. Stratten adore le spectacle. C’est l’un des nombreux moments de la série Disney qui joue sur l’évolution de la dynamique du pouvoir entre les hommes et les femmes après la révolution sexuelle.

Nanjiani incarne à merveille le rôle d’un pompiste rigide et maladroit, devenu un magnat du divertissement égocentrique et paranoïaque. Une colère et un ressentiment palpables se cachent sous son apparence fade et son costume d’homme d’affaires. Il a été sous-estimé et calomnié en tant qu’homme de couleur aux États-Unis et critiqué par sa famille en Inde pour avoir dépassé sa condition.

Le casting qui l’entoure accueil Juliette Lewis, Annaleigh Ashford et Murray Bartlett. Ce dernier joue le rôle de Nick De Noia, animateur d’une émission pour enfants et chorégraphe de seconde zone, qui est engagé par les Chippendales pour créer de nouveaux numéros. De Noia peaufine le numéro, aidant Banerjee à atteindre de nouveaux sommets. Il est le côté créatif de l’entreprise qui s’indigne du manque de vision de son patron.